La présentation des candidats en Mayenne a fait apparaitre un évident toilettage des têtes d'affiches. La loi sur le non-cumul des mandats fonctionne. Mais à cause d'un machisme persistant, «candidate » se prononce toujours largement « suppléante » et un article du code électoral appliqué à la lettre va jusqu'à les faire apparaitre comme «suppléant» au masculin sur les bulletins de vote officiels ! Si les étiquettes partisanes valsent ou tanguent au gré de l'arrivée de LREM, il n'empêche que des courants sous-terrain de la notabilité, et des fiefs politiques demeurent. La meilleure illustration reste la forte influence locale de Jean Arthuis avec le « lancement » de sa propre attachée parlementaire, Valérie Hayer (LREM), et la sénatrice Élisabeth Doineau (UDI), tout autant sa protégée, qui candidate à nouveau. L'art de jouer sur les deux tableaux, en quelque sorte. Mais l'élection sénato...
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