La France, a estimé la Cour européenne des Droits de l'Homme, a violé la liberté d'expression. Elle l’a fait en condamnant à une peine, même symbolique, l'homme qui avait brandi l’affichette « Casse-toi pov'con ». Lors de la visite de Nicolas Sarkozy en 2008 à Laval, Hervé Éon avait écopé d'une amende de trente euros avec sursis. Mais selon les magistrats de Strasbourg, le recours à une sanction pénale a été « disproportionné » et risque même à l'avenir d'avoir un effet « dissuasif sur des interventions satiriques » nécessaires au débat démocratique...
Par Thomas H.
a Cour européenne des Droits de l'Homme (CEDH) a estimé qu'il n’y avait « pas lieu » dans cette affaire de se prononcer de manière plus générale sur la « compatibilité » de ce délit avec la liberté d'expression. Contrairement à ce que pouvaient espérer les détracteurs du délit d'offense au chef de l’État.
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