L’inquiétude me ronge en cette veille de premier tour. Plus qu'en mai 2007, parce que l'état d'urgence est activé. Non parce que les temps sont troublés mais parce que cette urgence est dévoyée par sa permanence et son inadéquation. Au soir des résultats définitifs, je ne veux pas avoir à me dire « La République est morte, vive la République ! » parce qu'à son décès, une certaine dictature molle ou dure prendrait sa place, toujours à cause de ces lois dites sécuritaires qui privent de liberté, sûrement, sans aboutir à la tranquillité et à la sécurité auxquelles chacun est en droit d’aspirer.
Par Cassandre
Car après tout, qu'est-ce que' « être en République » ? C'est tendre vers un projet de société, actuellement résumé dans une devise « Liberté, Égalité, Fraternité », servi par ...
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