« Oui, aux traitements de première intention »- par Jean-Marie Pavard🔓

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Traitement

Tribune – « Ecrire sur le Covid-19, c’est d’abord éviter deux écueils : d’un côté, la simplification à outrance (par exemple être pro ou anti-Raoult) alors que le sujet est complexe. De l’autre, vouloir embrasser ce dernier dans son ensemble, mission impossible tant celui-ci est vaste. Ainsi, au milieu de tous les thèmes potentiels (origine du virus, transmission, tests, port du masque, confinement, vaccination, communication, médias, etc. ), nous ne retiendrons, nous dit Jean-Marie Pavard un médecin retraité, que la prévention et le traitement précoce du Covid-19. Pourquoi? Parce qu’il y a urgence à faire savoir qu’il existe des moyens thérapeutiques efficaces et une formidable désinformation de la part des instances officielles, relayée par des médias omniprésents. » Au delà de possibles querelles de chapelles, cet article n’a pour ambition que d’attirer l’attention des lecteurs. Et de les éclairer.

« Traiter en première intention pour guérir »

Par Jean-Marie Pavard*


La belle lettre i

Il y a des traitements de première intention, oui, – c’est-à-dire à mettre en route à la maison, dès que le diagnostic est établi – qui marchent, permettant de soulager les malades, de les guérir le plus souvent et d’éviter l’évolution vers des formes graves nécessitant l’hospitalisation. Il est entendu que « première intention » exclut le stade de la réanimation.

Rappelons que la phase infectieuse de la maladie, liée à la présence et à la multiplication du virus Sars-Cov-2 dans l’organisme, est suivie d’une phase inflammatoire (où le virus n’est plus directement en cause). Et c’est précisément cette dernière qui risque de conduire à une aggravation majeure.

De nombreux médecins ont ainsi traité, à domicile, (car le diagnostic doit être établi par le médecin traitant) leurs patients malades dans la première phase du covid-19, avec succès (forte diminution des hospitalisations, des séquelles notamment respiratoires, des décès). Plus d’une centaine d’études dans le monde montrent l’efficacité du traitement précoce.


Ces traitements, quels sont-ils?


Citons les principaux, sans prétention d’établir une hiérarchie. L’azithromycine, antibiotique qui semble avoir une activité antivirale et qui, de surcroît, diminue le risque de surinfection bactérienne (des bactéries pathogènes profitant de l’affaiblissement de l’organisme par l’infection virale). Dans de nombreux cas, prescrite dès la confirmation du diagnostic de covid-19 , elle peut, à elle seule, enrayer les symptômes en quelques jours, elle est cependant souvent associée à l’hydroxychloroquine. La doxycycline, autre antibiotique intéressant, est, quant à elle, souvent associée à l’ivermectine.

L’hydroxychloroquine (HCQ) a fait couler beaucoup d’encre …et de salive. Utilisée de longue date pour traiter le paludisme (avant que n’apparaissent des résistances), elle possède des propriétés antiinflammatoire et immunomodulatrice. On y a recours maintenant dans le traitement de maladies chroniques inflammatoires ou auto-immunes.

Elle doit absolument être utilisée dans la première phase du covid-19 et en association, comme l’a souligné maintes fois son promoteur, le Pr Raoult, avec l’azithromycine. Largement décriée pour son manque d’efficacité et accusée d’être dangereuse, elle réduit cependant, selon des études sérieuses, la mortalité de façon très significatives. Voir la vidéo du Pr Million qui dirige l’Hôpital de Jour de l’IHU de Marseille : sur 8439 patients traités en ambulatoire par hydroxychloroquine + Azithromycine en 2020, six décès sont survenus dont aucun chez les moins de 60 ans, ce qui donne un taux de mortalité global de 7 pour 10000 (0,07%) et de 40 pour 10000 (0,4%) chez les plus de 60 ans, la mortalité globale mondiale sur les cas avec évolution confirmée étant de 270 pour 10000 (2,7%). (Voir ici).

Cet article de V. Lounnas, A. Lacourt, X. Azalbert, Chr. Perronne, intitulé « Revisiting a Meta-Analysis shows that Hydroxychloroquine with Azithromycine may be Efficient in Covid-19 patients » (in Fortune journal, Archive, Microbiology, Immunology, 09/02/2021) (voir ici) reprenant la méta-analyse de Fiolet en ne conservant que onze études non biaisées (sur dix-sept), montre une diminution significative de la mortalité de 55% pour l’HCQ seule et de 66% pour HCQ + AZI.). S’agissant de sa toxicité, la fréquence des événements dans le traitement au long cours de maladies auto-immunes (OMS, étude portant sur 167 000 patients) est de 0,3% pour l’HCQ , de 0,8% pour l’AZI et de 1,52% pour HCQ+ AZI. On peut retrouver ces informations dans la vidéo ici de l’intervention du Pr Perronne à l’IHU de Marseille du 19/02/2021 (analyse critique des traitements de la Covid-19 )

Enfin, l’ivermectine est d’abord un médicament antiparasitaire, utilisé largement avec une très bonne tolérance dans le traitement de la gale et diverses parasitoses parmi lesquelles, en Afrique, l’onchocercose, a aussi des propriétés antivirales (in vitro sur le VIH, la grippe, la dengue, zika, le chikungunya), antibactériennes, anticancéreuses et antiinflammatoires.

Concernant le Covid-19, l’emploi de l’ivermectine, souvent associé à l’un des deux antibiotiques cités plus haut, généralement la doxycycline, a fait l’objet dans le monde de plusieurs essais contrôlés, randomisés et études observationnelles avec pour résultats des améliorations répétées et importantes, à la fois en prophylaxie et en phase précoce de la maladie, avec diminution des signes cliniques et de la durée pendant laquelle le patient est positif au test PCR, voire en phase plus avancée, avec une diminution sensible de la nécessité et du temps d’hospitalisation ainsi que des décès. Un essai randomisé contrôlé est un protocole expérimental de recherche clinique comparant d’une part un groupe expérimental testant une nouvelle thérapie et, d’autre part, un groupe contrôle suivant les recommandations thérapeutiques standards ou prenant un placébo.


« Etudes balayées d’un revers de la main »


La Dr Tess Lawrie, médecin et chercheuse indépendante, qui travaille entre autres pour l’OMS, a effectué une méta-analyse avec une méthodologie rigoureuse en reprenant les travaux de Pierre Kory, ne conservant que 15 études sur 27 indiscutables. Elle aboutit aux mêmes conclusions, avec une diminution sous ivermectine du risque de mortalité de 83%, ce qui lui permettra de dire, dans une interview (voir plus bas dans la vidéo): « Je suis catégorique, plus aucun essai contrôlé avec placebo n’est nécessaire« . L’étude de Pierre Kory, analysant tous les essais disponibles en prophylaxie et thérapeutique, contrôlés randomisés et observationnels, conclut à une réduction du temps de guérison, du risque d’hospitalisation et une diminution de la mortalité globale sous ivermectine. Nous ne pouvons que vous conseiller, pour vous en convaincre, de voir et écouter la remarquable interview du Dr Tess Lawrie ci-dessous. (voir aussi la vidéo (ici), très instructive, du témoignage d’un médecin généraliste, le Dr Randy Grellner, qui, n’en pouvant plus de voir des morts dans sa patientèle, a traité ses patients atteints de Covid avec l’ivermectine). L’étude d’Andrew Hill portant sur 18 essais randomisés arrive aux mêmes conclusions avec une réduction du taux de mortalité de75%.

Ce volet thérapeutique serait incomplet sans le volet prévention dont l’intérêt est majeur pour, notamment, stimuler l’immunité de l’organisme. On connaît bien, maintenant, le rôle d’une bonne hygiène de vie, de l’activité physique, du plein air, de la relaxation, d’une nourriture saine et de suppléments nutritionnels: les vitamines C et D, le zinc, les probiotiques… La supplémentation en Vitamines C et D et en zinc doit débuter le plus tôt possible.

L’ensemble de ces propositions ainsi que la stratégie pour les mettre en place sont visibles sur des documents élaborés de façon collégiale par des médecins de différentes spécialités au sein de la « Coordination Santé libre » (qui regroupe plusieurs collectifs parmi lesquels « Laissons les médecins prescrire« , « Réinfocovid« ,…). La lecture de ces documents avec les différents arbres décisionnels semblera peut-être un peu ardue pour les non-initiés ; c’est l’occasion de rappeler que le médecin traitant qui connaît son patient, ses antécédents médicaux, ses éventuelles allergies, son environnement doit demeurer, face au covid-19, la pierre angulaire de l’étape diagnostique et thérapeutique.


« Il fonctionne… »


Certains (nombreux!) médecins, notamment hospitaliers, obsédés par les grands essais randomisés coûteux, balaient d’un revers de main les études observationnelles et réfutent ces propositions, s’appuyant sur des a priori et des études clairement insuffisantes : études faites à l’hôpital alors qu’il est déjà trop tard (cf l’hydroxychloroquine, alors que sont prônées une utilisation précoce et une association avec l’azithromycine. Exemple: l’étude Hycovid pilotée par le CHU d’Angers.), études ne portant que sur un seul médicament (cf l’hydroxychloroquine, alors que sont prônées une utilisation précoce et une association avec l’azithromycine. Exemple: l’étude Hycovid pilotée par le CHU d’Angers.), extrapolations à partir d’études non menées à terme, interrompue à la suite de la parution de la très controversée étude du docteur Mehra dans The Lancet.), études présentant des biais (cf la méta-analyse de Fiolet & Co). Les mêmes scientifiques soulignent la dangerosité de certains médicaments (alors que ceux-ci sont prescrits quotidiennement dans d’autres indications), s’appuyant sur des études où les doses utilisées étaient trop élevées, et même parfois proches de la dose toxique (cf étude Recovery où ont été donnés le 1er jour 12 comprimés d’hydroxychloroquine, soit 1200 mg alors que la dose recommandée par l’Agence du médicament est de 200 à 400mg/jour avec un maximum de 600mg!) .

Pour conclure, au scepticisme arrogant d’un certain chef de clinique d’un grand hôpital parisien qualifiant le protocole thérapeutique de « Coordination Santé Libre » de « dangereux« , voire « criminel » ou aux outrances du président d’un Syndicat de Médecins Libéraux disant avec élégance « c’est de la merde« , je préfère le coup de gueule sincère de Daniel, infirmier en soins palliatifs: « Il y a un traitement, il fonctionne, je le vois, bon sang, mais comment faire pour que les gens se réveillent? »


https://player.vimeo.com/video/506730138
Vidéo captivante de l’interview du Dr Tess Lawrie où elle expose son travail, ses conclusions et son combat pour attirer l’attention des médecins et politiciens, au plus haut niveau, sur l’ivermectine.

*Médecin retraité mayennais – Note de l’auteur de cet article : ce travail est destiné avant tout à un large public. Pour ceux qui souhaiteraient avoir des informations plus scientifiques, notamment sur les différentes études citées plus haut, consultez les sources citées par l’auteur : ici, ici ou ici . Vous pouvez également obtenir plus d’informations le mode d’action des différentes molécules, en consultant le site de Réinfocovid.


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2 thoughts on “« Oui, aux traitements de première intention »- par Jean-Marie Pavard🔓”

  1. Depuis le début de la pandémie, les voix scientifiques qui ne vont pas dans le sens de la doxa sanitaire dominante sont systématiquement stigmatisées. La technocratie sanitaire n’est-elle pas devenue trop envahissante ? Elle est allée jusqu’à empêcher les médecins de prescrire, alors qu’ils sont les mieux placés pour diagnostiquer et prescrire.
    Cette pandémie démontre que les firmes pharmaceutiques et la logique comptable ont pris trop d’emprise sur la santé.

    1. Totalement d’accord! Ajouter à cela le manque d’esprit critique de nombreux médecins, il faut dire que la formation médicale ne les a pas habitués à cela, bien au contraire.

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