Retour sur une aventure à taille humaine. Celle de la reprise envisagée de l'outil de travail, il y a quelques mois, et sous la forme d'une SCOP par des ouvriers qui ont cru en leur destin, mais qui ont rencontré à la fois lourdeurs administratives et freins politiques. «C'est un exemple parmi tant d’autres de la désindustrialisation violente et silencieuse de notre époque» nous dit une ex-salariée. Une femme dans l'aventure parmi les hommes. À présent au chômage.
Entretien avec Mélinda Deshayes
leglob-journal - Qu'est-ce que vous ressentez à présent après cette tentative de reprise qui n'a pas fonctionnée?
Mélinda Deshayes : Sentiment d’un immense gâchis! Ce sont 50 emplois qui ne seront pas créés et 6 M€ de CA qui ne profiteront pas à l’économie locale. Sans oublier la délocalisation forcée et la perte définitive du savoir-faire.
Cette fonderie u...
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