« Le Droit, l’arme des Faibles», dénonce Gorgias, personnage inventé par Platon. Et nous sommes, tous, le faible de quelqu’un. Mais ce n’est qu'avec le Droit que fonctionne la Démocratie. Hélas, le projet de loi apparaît comme un véritable renoncement de l’État à la fonction régalienne de la Justice. Avec cette réforme, l’allégorie de la Justice, une femme aux yeux bandés perd sa balance et son épée. Le juge perd l'occasion de dire le droit. Il n'impose plus sa décision, ne recoure plus à la force publique, pour l’opposer à tous. Chacun pourra "s’arranger", soit en renonçant à ses droits, soit en abusant de sa force. Quand les individus se réapproprient l’exercice du droit, c’est que l’Etat ne fait pas son travail. Et la Nation y perd.
Par Marrie de Laval
Des tribunaux au bord de l’asphyxie financière
Cela ressemble un peu à l’expérience de la casserole dont l'eau monte progre...
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