Lorsque les éléments de langage, tels que «bonne justice» et «coeur du métier», camouflent le détricotage du service public de la Justice, le pire est à craindre. C'est ce que dénonce l'ensemble des professionnels du droit (Avocats, Magistrats, Greffiers) devant la dégradation des conditions d'exercice de leurs activités, depuis près de neuf mois. Malheureusement, le public ne prend pas conscience de l'ampleur du problème. Après avoir évoquer les mensonges de l'État, voici les risques et les conséquences d'une société civile où les litiges se règleraient hors les murs des tribunaux. Car avec le goût du "Do it yourself" et la "Menace fantôme" qui pèse sur nos institutions, nous observons une révolution silencieuse en train de bouleverser notre contrat social et la devise républicaine "Liberté-Égalité-Fraternité".
Par Marrie de Laval
Déjudiciarisation : déni d’exercice régalien au profit ...
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