L'acte est nouveau en France, et c'est en cela peut-être qu'il est révélateur. Un chômeur en fin de droits s’immole par le feu devant une Agence pour l’emploi. Que cela se passe à Nantes où ailleurs, c'est inadmissible et intolérable. Au delà de la tragédie d’une vie perdue, celle de Djamal, cet évènement devrait tous nous donner à réfléchir.
Car cette immolation confère à notre pays un bien curieux statut. Celui d’une nation qui a délibérément oublier, encore un peu plus, les droits humains élémentaires qu’elle a pourtant elle-même portés au plus haut.
En Tunisie, Mohamed Bouazizi avait déclenché un soulèvement hors du commun. Il s’était lui aussi immolé par le feu. En France, ce n'est pas ce qui s’est produit. Si les réactions sur le coup dans la classe politique ont été fortes y compris au sommet de l’Etat, depuis plus rien. Un silence presqu’assourdissant. Comme si c’était inexorab...
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