Par Samia Soultani-Vigneron*
Monsieur Gruau, La France est belle. La France est grande.
La France est l'idéal que ceux qui la choisissent n'ont pas trouvé sur les terres de leur naissance. Au fil des années dans un milieu politique dur, parfois même sans pitié pour ceux qui n'en sont pas issus, je me suis forgée une carapace pour protéger mon rêve d'une France grande par ses valeurs et ouverte par leur universalité.
Depuis votre élection au conseil municipal de Laval, j'ai fait preuve de tolérance et me suis d'abord obligée à vous écouter pour essayer de comprendre. J'ai ensuite choisi l'indifférence pour vous pardonner vos écarts sur «la Franco-marocaine», sur «les étrangers», sur «les profiteurs», sur «les envahisseurs», sur «l'africanisation de Laval». Je préfère que ma mémoire soit c...
Le contenu de cet article est réservé aux abonnés
Déjà un compte? Je me connecte
Pour lire la totalité de cet article, vous devez vous abonner. Choisissez l'abonnement qui vous convient pour avoir accès à tous les articles du Glob-journal
faites le choix de l'investigation en Mayenne
Paiement sécurisé par carte ou chèque bancaire