Élisabeth Doineau Sénatrice de la Mayenne et 63 autres sénateurs demandent au Gouvernement des mesures pour tous les « oubliés du Ségur». leglob-journal publie dans ses colonnes le communiqué de presse que la sénatrice nous a fait parvenir.
« Une liste longue… »
Par Elisabeth Doineau
La liste de ces professionnels «discriminés » est longue et non exhaustive : les professionnels des maisons d’accueil spécialisées (MAS), des services d’éducation spéciale et de soins à domicile (SESSAD), des établissements de services et d’aide au travail (ESAT), des sections annexes d’établissements et services d’aide par le travail (SAESAT), des centres de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA), des services d’accompagnement à la vie sociale (SAVS), des services de soins infirmiers à domicile (SSIAD), de l’Établissement Français du Sang (EFS), les ambulanciers et les professionnels libéraux.
À l’initiative de la sénatrice Élisabeth Doineau, 64 sénateurs ont cosigné un courrier à l’attention du ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier Véran, afin que le Gouvernement prenne des mesures en faveur des «oubliés du Ségur ». Lancé en mai 2020, à l’issue du premier confinement, le Ségur de la Santé a suscité beaucoup d’intérêts, beaucoup d’espoirs aussi. Les contributions ont été nombreuses.
Des accords ont été signés le 13 juillet dernier. Ils ont en particulier vocation à revaloriser les salaires et à améliorer le quotidien des professionnels des établissements de santé et des EHPAD (8,2 milliards d’euros par an). Ce complément de rémunération doit concerner 1,5 million de professionnels. Cet effort inédit est incontestablement une belle avancée.
Mais, jour après jour, les parlementaires sont interpellés par des professionnels qui se retrouvent exclus des revalorisations sans en comprendre les raisons, ce qui génère des inquiétudes et un sentiment d’injustice, d’autant que ces différences de traitement peuvent se révéler au sein d’un même établissement.
Aussi, les 64 sénateurs menés par Elisabeth Doineau invitent Olivier Véran à engager le dialogue avec les professionnels n’ayant pu bénéficier de ces revalorisations afin d’aboutir à une solution commune satisfaisante. » ◼