SDF, trois lettres qui sont entrées dans le paysage français. On ne compte plus les toiles de tente en région parisienne et dans les grandes villes. Un abri de fortune, pour une population qui n’en a pas. Il y a ceux aussi qui ne veulent pas d’hébergement et depuis peu les « migrants » pour qui les lendemains déchantent. Mais les villes moyennes sont de plus en plus concernées aussi.
Par Thomas H.
Hervé vit dans sa toile. Malgré le froid et le mauvais temps. Il a été artisan-boulanger pendant 16 ans à Flers dans l’Orne. Depuis son divorce, il est SDF à Laval. Et au RSA. 540 euros par mois. « Vous savez, j’étais à mon compte, mon propre patron... et n’importe qui peut tomber », dit-il.
Sa tente est à quelques mètres des conteneurs. On y vient jeter ses déchets.« C’est la police qui m’a dit de venir m’installer ici. Avant, je dormais près de l’église d’Avesnières, et je pense que ça...
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