2084. La fin du monde de Boualem Sansal.
Froid dans le dos, le ton est donné dès l’épigraphe : «La religion fait peut être aimer Dieu mais rien n'est plus fort qu'elle pour faire détester l'homme et haïr l'humanité.» L’ombre de Georges Orwell plane. C’est « 1984 » revisité à la sauce d’un fondamentalisme religieux.
Par Monique M.
Ce futur est si cauchemardesque que l’on en vient à souhaiter qu’il ne soit pas prophétique. L’histoire se déroule, en Abistan. Cet immense empire tire son nom du prophète Abi, «délégué» de Yölah sur terre.
Tout est consigné dans le Gkabul », un livre sacré. L’ancien monde a été rasé au terme d’une longue guerre sainte. La langue, les livres, l'histoire, les musées, jusqu'aux tables, couverts, vêtements, nourriture ont disparu. Le nouvel ordre a tout réinventé : à commencer par la langue devenue minimaliste, pour ne pas donner aux citoyens les...
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